La pauvreté ne devrait pas exister !

Chaque année, environ 50 000 personnes meurent des suites de catastrophes naturelles dans le monde. Souvent, ce sont les plus démunis qui sont le plus touchés. Leur situation précaire s’empire encore. Alors que ces drames se jouent dans des régions géographiquement très éloignées de nous, nous nous demandons en quoi ils nous concernent. Lorsque la faute n’est pas à la nature, c’est la cupidité humaine qui provoque des conflits pouvant dégénérer en guerres meurtrières, qui engendrent souffrance, détresse, désespoir, pauvreté et mort. Dans notre monde interconnecté, nous sommes presque tous concernés par ces maux. Leurs conséquences sont, par exemple, la hausse des taux d’inflation, un taux de chômage élevé, l’envol des taux hypothécaires et l’augmentation du coût de la vie.

En ce moment, la pénurie d’énergie est un thème central. Nos maisons se sont refroidies et la production de chaleur s’est renchérie. Les forces existantes sur le marché et dans l’économie nationale se déploient au profit d’une minorité et au détriment du plus grand nombre. Peut-être que le budget ne permet plus les vacances de luxe prévues dans les Caraïbes ? C’est bien dommage. Toutefois, ce n’est rien en comparaison des personnes qui passent sous le seuil de pauvreté ou s’installent durablement dans une situation financière précaire.

Que pouvons-nous faire en tant que communauté, en tant qu’Église ? L’action diaconale est plus importante que jamais dans les paroisses ! On exige de nous d’apporter notre aide, alors même que nos propres moyens sont réduits en ce moment, mais il le faut. C’est notre devoir à nous, chrétiens.

Cet engagement a différentes facettes. Le conseil de paroisse augmente le budget des œuvres caritatives. Les pasteurs rendent visite aux personnes dans le besoin, les encouragent, prient avec elles. Les particuliers participent à des actions caritatives. Diaconie Suisse lance la communauté bienveillante. Les Églises cantonales soutiennent des projets qui contribuent à la lutte contre la pauvreté. Les individus donnent ce qu’ils peuvent. Chacun participe à sa manière, à la hauteur des ressources à sa disposition, sous l’égide de la foi chrétienne. Agissons chrétiennement et aidons.

Peut-être, un jour, comprendrons-nous qu’il faut traiter la création avec égards.
Peut-être, un jour, comprendrons-nous qu’une bonne qualité de vie vaut mieux qu’une croissance incontrôlée.
Peut-être, un jour, comprendrons-nous comment penser un monde moins violent et plus paisible. Peut-être, un jour, comprendrons-nous que la pauvreté ne devrait pas exister.

Plus d’informations à ce sujet : » https://www.ref-fr.ch/energie-fr

Benjamin Stupan
Conseiller synodal
Dicastère Diaconie



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