Communiqué de presse de l'Eglise évangélique réformée du canton de Fribourg du 23 janvier 2017
Votes du 12.02.2017: Réforme de l’imposition des entreprises (RIE III)
Pierre-Philippe Blaser,
Le Conseil synodal de l’Eglise réformée du canton de Fribourg a pris connaissance de l’objet soumis au vote le 12 février prochain. Il en a examiné les différents arguments, évalué la complexité et mesuré la difficulté d’en calculer les retombées futures.
Comprenant la nécessaire adaptation ne notre système d’imposition en regard des normes internationales, le Conseil synodal n’est toutefois pas complètement impassible à l’idée de ce qui se présente comme une baisse globale de l’imposition des entreprises. En voici brièvement les raisons.
L’argumentaire principal – parfois exclusif – des défenseurs de ce nouveau mode d’imposition repose sur l’attractivité fiscale de la Suisse. Le Conseil synodal est convaincu que l’attrait de notre pays ne se résume pas à ce facteur. Sont tout aussi décisives la qualité de vie offerte aux personnes qui viennent s’y installer, la paix du travail et la performance de ses infrastructures et institutions publiques.
Au sein de ces dernières, les offres des Eglises reconnues de notre pays jouent leur rôle :
- l’accompagnement spirituel et social des citoyennes et citoyens dans les moments-clés de leur vie ;
- la transmission auprès des jeunes des valeurs de référence de notre société;
- le renforcement de la vie communautaire de nos villages et quartiers;
- l’entretien des bâtiments religieux historiques et de la vie culturelle qui s’y déroule;
Aux côtés d’autres institutions, les Eglises apportent ainsi leurs pierres à l’édifice de notre cohésion sociale et du sens que nous entendons donner à la vie.
En contribuant aux offres des Eglises reconnues et des institutions à vocation d’entraide, c’est donc aussi la qualité de vie de notre pays que soutient l’imposition des entreprises. Si ce soutien diminuait, la solidarité en diminuerait d’autant.
Dans le débat qui nous occupe actuellement, mais, plus largement, dans tous les débats qui concernent l’impôt, l’arithmétique n’est pas seule à se montrer pertinente. Un regard englobant apporte une autre lumière sur le sujet. Sans donner de consigne de vote, le Conseil synodal souhaite donc attirer l’attention des citoyennes et des citoyens sur le tout que forme notre société, sur le terreau dans lequel s’enracine l’activité économique et qui donne à cette dernière sa saveur et sa raison d’être.
Pour le Conseil synodal de l’EERF,
Pierre-Philippe Blaser, président.
Comprenant la nécessaire adaptation ne notre système d’imposition en regard des normes internationales, le Conseil synodal n’est toutefois pas complètement impassible à l’idée de ce qui se présente comme une baisse globale de l’imposition des entreprises. En voici brièvement les raisons.
L’argumentaire principal – parfois exclusif – des défenseurs de ce nouveau mode d’imposition repose sur l’attractivité fiscale de la Suisse. Le Conseil synodal est convaincu que l’attrait de notre pays ne se résume pas à ce facteur. Sont tout aussi décisives la qualité de vie offerte aux personnes qui viennent s’y installer, la paix du travail et la performance de ses infrastructures et institutions publiques.
Au sein de ces dernières, les offres des Eglises reconnues de notre pays jouent leur rôle :
- l’accompagnement spirituel et social des citoyennes et citoyens dans les moments-clés de leur vie ;
- la transmission auprès des jeunes des valeurs de référence de notre société;
- le renforcement de la vie communautaire de nos villages et quartiers;
- l’entretien des bâtiments religieux historiques et de la vie culturelle qui s’y déroule;
Aux côtés d’autres institutions, les Eglises apportent ainsi leurs pierres à l’édifice de notre cohésion sociale et du sens que nous entendons donner à la vie.
En contribuant aux offres des Eglises reconnues et des institutions à vocation d’entraide, c’est donc aussi la qualité de vie de notre pays que soutient l’imposition des entreprises. Si ce soutien diminuait, la solidarité en diminuerait d’autant.
Dans le débat qui nous occupe actuellement, mais, plus largement, dans tous les débats qui concernent l’impôt, l’arithmétique n’est pas seule à se montrer pertinente. Un regard englobant apporte une autre lumière sur le sujet. Sans donner de consigne de vote, le Conseil synodal souhaite donc attirer l’attention des citoyennes et des citoyens sur le tout que forme notre société, sur le terreau dans lequel s’enracine l’activité économique et qui donne à cette dernière sa saveur et sa raison d’être.
Pour le Conseil synodal de l’EERF,
Pierre-Philippe Blaser, président.